• La conséquence du rejet de l’Autorité ? Une transgression suivie d’une condamnation…

    PRECEDENT : H / Et l’Autorité mentionnée dans la 1ère épitre aux Corinthiens, qu'en est-il ?

    SUIVANT : J / La condamnation et la grâce 

                           

     

    I / La conséquence du rejet du voile ? Une transgression suivie d’une condamnation…

     

    1 Corinthiens 11 : 10

    « C’est pourquoi la femme à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. »

     

    Ephésiens 5 : 22-30

    « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses.

     

    La femme porte donc sur sa tête une marque d’Autorité qui se doit d’être une bannière d’Amour et non autre chose, cette Autorité EST Amour. Cette marque d’Autorité est justifiée par le fait que Christ est le chef de l’Eglise et donc que l’homme est le chef de la femmehomme qui se doit de déployer la bannière de l’Amour sur sa femme jusqu’au sacrifice de sa vie et qui est représentée par le voile, comme Christ l’a fait pour l’Eglise.

     

    Dieu étant Amour, « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il nous a donné son Fils afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais ait la vie éternelle (Jean 3 : 16)», cette « Autorité de l’Amour » a donc été instituée par Dieu.

     

    Si donc une femme refuse de se laisser revêtir de la bannière de l’Amour, elle est en transgression, la conséquence première est l’attente prochaine d’une condamnation.

     

    Timothée 2 : 11-14

    « Adam n’a pas été séduit, mais la femme séduite s’est rendue coupable de la transgression. »

     

    La femme représentant l’Eglise, composée d’hommes et de femmes, tout homme ou toute femme refusant une quelconque autorité instituée (par Dieu ou permise par Dieu) est en transgression ; on ne peut donc pas mentionner ce verset pour cibler uniquement la transgression de la femme, car l’homme en se taisant est encore plus responsable qu’elle. Je répète :

     

    On ne peut mentionner ce verset
    pour cibler uniquement la transgression de la femme,
     car l’homme en se taisant est encore plus responsable qu’elle

     

    Romains 13 :1-5

    « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.

     

    Cette condamnation, c’est le retrait de la protection divine sur nos vies, c’est le retrait de la protection divine sur une partie des membres de l'Eglise qui la composent. Car il est écrit :

     

    Cantiques des Cantiques 5 : 2-8

    « J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé qui frappe :

    Ouvres-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. 

    • J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?

    - Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe s’est répandue sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’avais le souffle coupé, quand il me parlait. Je l’ai cherché mais je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé et il n’a point répondu. Les gardes qui font la ronde mon rencontré ; ils m’ont frappé, ils m’ont blessé ; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?… Que je suis malade d’amour. »

     

    Salomon, qui est un type de Christ dans ce livre, va à la rencontre de sa bien aimée et frappe à sa porte ; de la même manière le livre de l’Apocalypse nous rapporte que Christ se tient à la porte et qu’Il frappe.

     

    Apocalypse 3 : 20

    « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvres la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

     

    Cantiques des Cantiques 5 : 2

    « J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé qui frappe : Ouvres-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.»

     

    Seulement notre jolie Sulamithe, n’ouvres pas la porte de suite, elle l’ouvre même trop tard car lorsqu’elle ouvre sa porte, la porte de son cœur, son bien-aimé est parti… Elle n’ouvre pas sa porte car elle a ôté sa tunique. Or il est écrit :

     

    Proverbes 22 : 31

    « Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre »

     

    Romains 13:14 

    « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ »

     

    La jolie Sulamithe, aussi jolie soit elle, ne s’est pas revêtue de sa tunique, elle ne s’est pas revêtue de Jésus-Christ, elle ne s’est pas revêtue de son bien-aimé.

     

    Et pourtant elle veillait !
     Mais elle veillait sans s’être REVÊTUE de vêtements « pourpres ».

     

    Et lorsque finalement elle se décide à lui ouvrir, il est trop tard car son cher bien-aimé, Salomon, est parti, il a disparu… Elle le cherche, elle l’appelle ! Elle ne le trouve pas… Salomon ne répond pas ! Jésus-Christ l’époux, ne répondra pas à ceux qui n’auront pas ouvert la porte de leur cœur, à ceux qui ne se seront pas revêtu du sang de l’Agneau.

     

    Cantiques des Cantiques 5 : 6

    « J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’avais le souffle coupé, quand il me parlait. Je l’ai cherché mais je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé et il n’a point répondu. »

     

    Quelle doit être sa crainte ! Elle vient de perdre son bien-aimé, elle crie à lui mais il ne répond pas ! Il en sera de même le jour ou l’Epoux viendra chercher son Epouse, pour tous ceux qui resteront sur la terre. Il sera trop tard.

     

    Matthieu 25 : 1–12

    « Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles en prenant leurs lampes ne prirent point d’huile avec elles ; mais les sages prirent avec leurs lampes de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : donnez-nous de votre huile car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : non, il n’y en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvres-nous. Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. »

     

    Les dix vierges vont à la rencontre de l’Epoux, elles s’approchent de l’Epoux, et comme leur nom l’indique, elles sont toutes vierges, ce qui signifie qu’elles s’étaient préservées de la débauche, de l’adultère. Seulement, ne peuvent s’approcher de l’Epoux que celles qui sont revêtues de la Lumière comme Rébecca prit son voile et s’en couvrit. Parce qu’elles s’approchent, l’Epoux s’approche et Il ne fait entrer que celles qui au moment où Il s’est approché, étaient revêtues de la Lumière produite par l’huile. Les cinq autres vierges qui pourtant étaient vierges ont été rejetées ! De la même manière que les gardes ont ôté le voile de la Sulamithe aussi jolie soit elle.

     

    Cantiques des Cantiques 5 : 7

    « Les gardes qui font la ronde mon rencontré ; ils m’ont frappé, ils m’ont blessé ; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. »

     

    Notre jolie Sulamithe, en plein désespoir court après son bien-aimé dans la ville ou règne le roi Salomon, seulement cette fois-ci les gardes qui font la ronde ne la reconnaissent pas, ils la frappent, ils la blessent et ils lui ôtent son voile. Les gardes de la ville de Jérusalem qui sont-ils ? Dans ce poème romantique les gardes sont au service de Salomon. Ces mêmes gardes l’avaient très certainement vu saisir Salomon (Cantiques des Cantiques ch. 3)! Et pourtant… ils la frappent et la blessent ! Salomon étant un type de Christ dans ce poème, les anges ne seraient-ils pas les gardes du Royaume des Cieux ?! Et la première fois que les gardes rencontrent la Sulamithe, ils ne lui font rien. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était déjà prête, elle était prête avant que Salomon ne vienne même frapper à sa porte, la jolie Sulamithe était revêtue. Mais cette fois-ci, elle avait fait le choix d’enlever sa tunique, elle n’a pas voulu rester revêtue…

     

    Matthieu 23 : 37-38

    « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ailes, vous ne l’avez pas voulu ! Voici votre maison vous sera laissée déserte ; car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !»

     

    Les Psaumes 91:1

    « Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut repose à l'ombre du Tout Puissant ».

     

    Lorsque la poule rassemble les poussins sous ses ailes, elle peut les protéger de la pluie, du soleil, des dangers éventuels, c’est une véritable protection pour ses petits êtres fragiles, c’est un abri sûr. De même la Bible nous rapporte par le prophète David que « Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut repose à l'ombre du Tout Puissant ». Quel abri sûr ! Quelle protection pour les enfants de Dieu ! Donc par opposition, Celui qui ne demeure pas sous l’abri du Très-Haut ne repose pas à l’ombre du Tout-Puissant. Or cette protection c’est la bannière de l’amour que Jésus-Christ déploie sur son Eglise, symbolisée là encore par le voile porté par la femme qui elle-même symbolise l’Eglise. Donc en retirant ce voile, la femme dans son intention (consciente ou pas) se défait de la protection de son mari. La « présence d’amour », « l’abri de son mari » sous lesquels elle reposait ne sont plus, puisqu’elle ne veut plus les porter. J’insiste sur le fait que si elle le fait consciemment c’est comme si elle ne veut plus, elle le choisit. Car il est écrit :

     

    Matthieu 23 : 37-38

    « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ailes, vous ne l’avez pas voulu ! Voici votre maison vous sera laissée déserte ; car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !»

     

    Quand sera-t-il de toi lorsque Jésus viendra chercher son Epouse, seras-tu revêtu ou dévêtu ? Feras-tu partie des vierges sages ou bien des vierges folles ?